Les conseillers-vendeurs sont souvent rémunérés à la commission, soit un montant basé sur un pourcentage de leurs ventes. Que ce soit pour un poste dans un magasin d’appareils électroniques, de meubles ou même sur la route, quels sont les avantages et les inconvénients d’un salaire à la commission ?
L’avantage du salaire à la commission est simple : plus on travaille, plus on fait de l’argent. Et l’inverse est tout aussi vrai.
Dans ce secteur d’emploi qui embauche une main-d’œuvre majoritairement féminine (53 %), travailler à la commission apporte une plus grande liberté au chapitre des besoins individuels et de la conciliation travail-famille, selon la dernière étude sectorielle de Détail Québec.
Cependant, la personne payée selon ses ventes doit assumer une part de risques, ce qui occasionne souvent un taux de roulement élevé. Les rentrées d’argent peuvent fluctuer grandement d’un mois à l’autre, et il faut fournir beaucoup d’efforts pour les maintenir afin qu’elles soient avantageuses.
Salaire et commission
Une combinaison des deux modes de rémunération existe dans le commerce de détail : un salaire de base auquel on ajoute une commission sur les ventes, dont le pourcentage peut être modifié selon les bons rendements.
Cette façon de faire procure l’avantage d’un minimum de stabilité, grâce aux heures de travail souvent fixes.
La commission apporte souvent plus de dynamisme chez les employés qui dépendent de la proportion de leurs ventes pour vivre, ce qui peut élever le standard et la qualité du service. La vente reste un art : il faut être convaincant, connaître son produit et savoir s’adapter aux besoins individuels de ses clients. Par contre, les techniques de persuasion du vendeur à la commission peuvent parfois devenir insistantes et irriter les clients. Il faut donc bien doser son service pour ne pas les faire fuir !
Le salaire fixe, déterminé à l’heure ou à l’année, permet d’établir son budget à long terme et de vivre une plus grande stabilité. Il comprend certains avantages sociaux, notamment des congés divers ou une assurance collective, ce qui n’est pas le cas avec le salaire de la personne payée à 100 % à la commission. Or, le salaire de cette dernière ne plafonnera jamais ; à force de persévérance, elle peut aller chercher de bonnes rentrées d’argent sans dépendre de quiconque pour avoir une augmentation de salaire, sinon de sa propre volonté !